Sceaux Culture, Loisirs et Amitiés

Hemingway

Conférence

Mardi 27 février à 14h30
Conférence-projections : Marguerite Duras et Marguerite Yourcenar
Par Laurent PERREAUX, conférencier littéraire, acteur et animateur

(Note de S.C.L.A. : L’extrait de biographie de Marguerite Duras ci-dessous est à créditer à France Loisirs/Babelio.com)
Marguerite Duras, nom de plume de Marguerite Donnadieu, est romancière, dramaturge, scénariste, réalisatrice et journaliste.
Elle passe toute son enfance au Vietnam. En 1932, alors qu'elle vient d'obtenir son baccalauréat, elle quitte Saïgon – aujourd’hui Hô Chi Minh-Ville - et vient s'installer en France pour poursuivre ses études.
Elle publie son premier roman, Les Impudents, en 1943. En 1950, elle est révélée par un roman d'inspiration autobiographique, Un barrage contre le Pacifique. C'est le début d'une œuvre de fiction importante avec des romans comme Le Marin de Gibraltar (1952), Le Square (1955), Moderato cantabile (1958), Le Ravissement de Lol V. Stein (1964), ou encore Le Vice-Consul (1966).
En 1984, L’Amant est publié et obtient le prix Goncourt. C'est un succès mondial. Jean-Jacques Annaud en tire un film en 1992.
Elle écrit aussi pour le théâtre, souvent des adaptations de ses romans. Elle écrit en 1959 le scénario et les dialogues du film Hiroshima mon amour (1959) d'Alain Resnais.

(Note de S.C.L.A. : L’extrait de biographie de Marguerite Yourcenar ci-dessous est à créditer à www.legiondhonneur.fr)
Marguerite Cleenewerck de Crayencour (1903-1987), est élevée par sa grand-mère paternelle près de Lille. Son père, homme fantasque et amateur de voyages, l'initie très tôt à la culture gréco-latine et lui délivre une éducation anticonformiste, guidée par cette seule phrase : « On n'est bien qu'ailleurs ».
Sans jamais avoir été scolarisée, elle obtient son baccalauréat à Aix-en-Provence. Elle forge un anagramme à partir de son nom : Crayencour devient Yourcenar.  Elle enseigne la littérature française à New York, traduit des œuvres anglo-saxonnes, dont celles d'Henry James. Les Mémoires d'Hadrien (1951) et L'Œuvre au noir (1968), tous deux prix Femina, la rendent célèbre. En 1970 elle est faite chevalier de la Légion d’honneur.
Ses romans, pourtant tournés vers l’érudition et l’histoire, séduisent un large public et évoquent la quête incessante de racines familiales, historiques, mythologiques. En mars 1980, elle est élue à l'Académie française. Elle est la première femme à y siéger. La même année, elle est promue officier de la Légion d’honneur, puis commandeur quelques années plus tard.

RDV ancienne mairie, 68 rue Houdan à Sceaux (Place de l’Eglise)

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